L’événement : Dion Lunadon + Arno De Cea & The Clockwork Wizards + DJ set Bubba Clem & Doom Pony-Boy
Jeudi 18 mai 2023, L’Île du Malt, Soorts-Hossegor (40), 19h, gratuit.
J’avais fait un article : une colonne parue dans le journal Junkpage numéro 101 (mai 2023) :

1 – Le titre « Dion ! » se voulait un clin d’oeil au « piéton de Bordeaux » du quotidien régional Sud-Ouest.
2 – Sur le fait que Dion Lunadon soit Néo-Zélandais et non pas Américain (quoi que résidant à NYC) , eh bien oui je suis au courant mais c’est ainsi : les articles sont parfois retouchés par les journaux qui les publient. Parfois cela crée des erreurs, mais je les découvre une fois le journal imprimé. Ça m’ennuie un peu de passer pour un glandu incapable de relire un papier de 25 lignes mais, comme dirait l’autre « too late too late ».
Voici le papier que j’avais livré, brut de décoffrage :
DION LUNADON
Une des plus notables explosions mensuelles de punk urbain n’est pas programmée sous la maçonnerie suintante d’une cave obscure, mais en bord de pinède. Dion Lunadon décharge son matos à Hossegor.
DION !
Provenance : New York City, USA. Style musical : raw power psych punk garage rock. Oui : “raw power”, autrement dit à classer d’entrée de jeu dans la filiation directe de ce que Iggy Pop et les Stooges ont mis en place dès l’année 1973.
Dion Lunadon est fort d’un vrai patronyme de rocker (prière de noter qu’il s’agit d’une référence de l’auteur de cet article à Dion DiMucci, né dans le Bronx, et non pas à Céline Dion, née au Québec), d’une éternelle attitude de type “trop dur pour aimer, trop jeune pour mourir” et d’un passé de guitariste et chanteur de The D4 et de bassiste de A Place To Bury Strangers.
Depuis 2017, il défend sur scène ses deux albums solo. Le dernier en date, « Beyond Everything », est sorti sur le mieux nommé des labels : In The Red Records (Jay Reatard, Jon Spencer, The Spits, King Khan, The Oh Sees, etc.). Les aiguilles du vu-mètre dans le rouge, voilà qui va comme un gant de cuir au prolifique et dynamique Dion Lunadon, guitares saturée, vocaux époumonnés, les récepteurs dopaminergiques au maximum de l’activation de leur processus neurologique, toujours partant pour faire surgir l’authenticité du rock’n’roll de derrière les hauts parleurs d’un frigo Fender et à prêcher in vivo la philosophie qui a toujours été celle de cette musique : la croyance éperdue en ses instincts, et la célébration spasmodique de la luxure ou toutes autres façons d’être tenté par le diable.
Crédit photo de presse : Violeta Alvarez