Rendez-vous au Hellfest du jeudi 15 au dimanche 18 juin. Cette année encore, j’ai prévu d’assister au festival dans sa totalité. J’avoue que c’est la présence d’Iron Maiden qui a largement participé à ma motivation.

Bilan en léger différé de ma déambulation :

bilan jour-1

bilan jour 1 avec Blackbraid, Monde De Merde, Poésie Zéro, Candlemass, Kiss, le temple des marchands, etc.

bilan jour 2 avec Syndrome 81, Peter Pan Speedrock, Komintern Sect, The Chats, 1349, Venom Inc.,

• bilan jours 3 et 4 avec Mandibula, Pro-Pain, Iron Maiden, Voivod, Municipal Waste, Benediction, Melvins, etc.
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Voici la colonne rituelle que j’avais fait en sorte de publier dans le journal Junkpage (sélection des festivals de l’été) :

A noter :
• The Fields Of The Nephilim ont annulé, hélas.
• Je ne sais pas comment j’ai fait mon compte mais Watain ne sont pas à l’affiche. Je suppose que j’ai confondu avec le festival Motocultor ! Je n’aurais jamais dû prendre cette dernière piña colada la veille du bouclage
• Comme Junkpage est un journal culturel généraliste, je tâche de m’adresser à « tous les publics » et non pas aux spécialistes. Pas évident, surtout en peu de mots. En texte brut, ça donne ça :

HELLFEST – NUMÉRO 16

Célébration de genres musicaux longtemps moqués qui savourent ici bruyamment leur vengeance, le Hellfest demeure la destination de festivaliers amateurs d’un camp de vacances ceint de barbelés et éclairé à la lueur des torches.

Authentique death ou black metal putride (nos préférés : 1349), vieilles gloires en tournée d’adieu aux allures de marathon sans finish (oui : Kiss), outsiders gothiques (Fields of  the Nephilim) ou indé (The Melvins), il y en aura comme d’habitude pour tous les goûts, bons ou mauvais : 180 groupes sont programmés.

Autre chiffre, dont le symbole n’a pas encore été relevé à l’heure où nous bouclons : le Hellfest présente cette année son édition numéro 16, or le chiffre 16 n’est autre que le numéro atomique du… soufre. Que pensez-vous de cette révélation, coreligionnaires cultistes ? Sulfureux, non ? Et pendant que s’exercent toutes les paraboles (même chimiques), toutes les analyses, toutes les critiques et toutes les dépréciations (la mode actuelle, c’est de tenter de le résumer à un “Disneyland du metal”, ou à son “Puy-du-Fou”, au choix), le Hellfest avance et manœuvre avec la puissante tranquillité d’un cargo au tonnage hors normes.

La taille de l’événement est si exagérée que passent presque inaperçues des nouveautés majeures comme l’ajout d’une soirée entière (le jeudi, portant le festival à un éprouvant week-end de quatre jours), le déménagement “sur une zone d’un hectare” de la scène stoner The Valley, la construction en dur de la plus grande halle de merchandising d’Europe (“The Sanctuary”), voire l’installation d’une monumentale “roue de Charon” de 20 mètres de diamètre aux dizaines de squelettes piroguiers…

D’autres innovations plus légères sauront ravir les heureux détenteurs d’un pass : du bar à cocktail à la mise à disposition d‘un atelier mécanique sur le parking deux-roues, car qui se passerait du plaisir de siroter une petite piña colada en bricolant son fidèle biclou entre Iron Maiden et Carpenter Brut ?

Guillaume Gwardeath
Hellfest (Clisson, 44), du 15 au 18 juin 2023
www.hellfest.fr












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