Hellfest 2023 – Jour 2

Sans (trop) m’attarder sur les moments où j’ai fait la sieste, voici ce que j’ai retenu de ma deuxième journée au Hellfest 2023.

SYNDROME 81
Cool T-shirts DS-13 pour le batteur et Asshole Parade pour le chanteur : on voit bien les racines hardcore du groupe. Ils ont d’ailleurs joué des titres de leurs débuts plus hardcore, comme “A coup de gégène” extrait de leur démo (et terminé leur set par une reprise de Negative Approach). Interprétation émouvante de “Contre vents et marées” : le chanteur explique qu’il a cru mourir d’un cancer récemment et dédie la chanson à tous ceux qui ont failli crever. Le public est ainsi harangué : “C’est bien de venir au Hellfest une fois par an mais faites des trucs dans vos villes, localement, ce serait un peu mieux quand même”. A noter : premier circle pit avec gwenadu de la journée.

PETER PAN SPEEDROCK
Sans surprise, le power commando batave envoie le rock pied au plancher. Ils invitent leur pote road des bas-fonds de l’enfer en surpoids chanter en espagnol, puis en hollandais pour une reprise du “Ace Of Spades” de Motörhead, à l’ombre de la statue de Lemmy Kilmister pile en face. A chacune de ses apparitions, ce mec lance le micro haut dans les airs puis le réceptionne à l’aide d’un coup de boule magistral.

KOMINTERN SECT
Intro : la Sarabande de Haendel. Mais ce ne sont pas des mecs avec des longues perruques poudrées qui montent sur scène : “debout les relous, venez avec nous”, c’est les hooligans d’Orléans. Morceau final : reprise de “Pour la gloire !” de Camera Silens, beau geste.

THE CHATS
Les Australiens ont paraît-il le vent en poupe, et on devrait pas tarder à les voir partout. Sur scène, c’est bien plus punk rock encore que sur internet, avec un ratio énergie/mélodie qui m’a fait penser à The Briefs voire aux New Bomb Turks.

1349
Les Norvégiens arrivent sur scène en crachant le feu, ils poursuivent le set en le pétant. Black metal à l’ancienne, bien sûr, mortel.

BLOODBATH (ah non)
Je suis allé voir Bloodbath (j’avais gardé un bon souvenir d’un passage lors d’une édition passée) mais c’était Belphegor sur scène pendant ce créneau. En intro, on a pu entendre la Sarabande de Haendel, pour la deuxième fois de la journée. Si ça se trouve Mötley Crüe l’avait utilisée aussi. Et si ça se trouve, Sum 41 aussi.

VENOM INC.
L’histoire de Venom et de leurs conflits est impossible à suivre, mais je dois dire que contre toute attente j’ai trouvé cette incarnation mortelle, avec juste le guitariste Mantas issu de la formation originelle. Demolition Man à la basse et au chant arrive à faire oublier l’iconique Cronos. Setlist focalisée sur les hauts faits d’armes de ces pionniers. Dans le pit, hélas, des tocards font la chenille ou pratiquent des danses violentes. Avant “Bloodlust”, Demolition Man fait un peu tourner sa bouteille de whisky aux premiers rangs. Il siffle pour qu’on la lui rapporte, mais il n’en verra plus une seule goutte, blasé.

SIESTE
Pour mon break de mi-journée, je me suis assoupi quelques précieuses minutes à même le sol : une meuf m’a fait « tiens » quand j’ai émergé et puis m’a filé ce « ticket ». Elle doit avoir une mini imprimante à ruban de papier reliée à son tél… C’est marrant, j’aimerais bien m’en procurer une.

GASTRONOMIE
Dans la mesure où 1/2 x 2 = 1, curieux, hein, de vendre deux moitiés d’épi de maïs et non pas simplement “un épi de maïs”. S’il est chaud, l’année prochaine, le mec du marketing mettra en vente des “tiers d’épi de maïs” x 3 …