A chaque fois que je dois décrire le Musée de la Création Franche, j’en parle comme d’un « trésor caché de l’agglo bordelaise ». Le Musée d’art brut (et apparenté) de la ville de Bègles était fermé dernièrement, le temps d’installer l’expo « Les saints de l’art polonais », consacrée à l’art brut en Pologne.
Je me suis rendu au vernissage, le samedi 6 juillet dernier, et tak tak tak, encore une expo à mettre sur votre liste des sorties impératives (vous avez jusqu’au 8 septembre).
Infos pratiques sur le site www.musee-creationfranche.com
Vous n’avez pas d’excuse pour zapper la visite : le musée est ouvert tous les jours, même le dimanche, et l’entrée est gratuite. On peut y aller en bus, ligne 11, arrêt bibliothèque.
Juste avant les petits fours, le maire de Bègles a confirmé que le musée déménagerait dans les futurs locaux de la Cité Numérique, projet de requalification de l’ancien centre de tri postal sur les boulevards (mais comme indiqué sur l’annonce de l’agence immobilière : «travaux à prévoir »).
L’expo présente une douzaine d’artistes, avec comme à chaque fois des CV perso faisant la part belle à l’enfance difficile, aux maladies mentales, aux centres sociaux et diverses institutions spécialisées.
J’ai notamment bien aimé les animaux de Roman Rutkowski (pastels sur papier) ou de Wladyslaw Roslon (acryliques sur carton), l’écriture imaginaire d’Iwona Mysera, le bestiaire au feutre de Przemyslaw Kiebzak (très pratique pour apprendre le polonais) ainsi que ses motifs architecturaux avec son paraphe « PK » qui vient se poser au milieu de la composition, ou bien tout simplement là où il reste de la place…
L’expo est présentée sur deux niveaux. Lors de votre visite, ne faites pas l’impasse sur les oeuvres de l’exposition permanente. Comme par exemple, cette pièce d’Ody Saban (on dirait du sexe, mais en fait je crois que c’est de l’amour, c’est beau) :