Autant éviter de coller de nouvelles étiquettes à la con
Dans le dossier « DEATHFLOOR » du magazine (New) Noise qui vient de sortir, j’écrivais : « aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’existe pas encore de page web pour Fléau. »
L’encre à peine sèche, l’affaire était réglée :
>> page Facebook officielle de Fléau
>> Fléau en écoute en avant-première exclusive sur le site de (New) Noise
L’album sort le 19 mai, sur le label Anywave, en format cassette (oui : cassette).
J’avais récupéré ces morceaux sur une clé USB et je les avais écoutés sur l’autoroute entre Copenhague et Dusseldorf le mois dernier et, comme si j’avais pris quelque drogue, j’ai littéralement eu la sensation de me retrouver au volant ni plus ni moins que d’une cathédrale itinérante. Mobilis in mobile, motherfuckers.
Fléau est le projet solo de Mathieu « Le Mage », musicien que j’ai vu pour la première fois de ma vie sur la petite scène du Jimmy, à Bordeaux, à la batterie dans le groupe Absurd, et que vous avez peut-être vu aussi à l’oeuvre dans Aeroflot, Year Of No Light,VvvV ou AE.
VERBATIM
Fléau en trois citations (extraites de l’interview parue dans le magazine Noise) :
1 – « Quand je compose, c’est toujours avec cette idée cinématographique, cette idée de film imaginaire. De toute façon, il n’y a jamais de voix, je n’utilise pas de structure pop. C’est plus des thèmes évolutifs, qui se répètent… J’ai été très marqué par John Carpenter – même si c’est un nom facile à citer aujourd’hui. Mais sa musique m’a toujours fasciné, depuis que je suis gamin. »
2 – « Je procède par soustraction : avec VvvV, on fait ce qu’on ne peut pas faire avec AE, et avec Fléau, je fais ce que je ne peux faire ni avec AE ni avec VvvV. »
3 – « Fléau, c’est de la musique électronique. C’est un terme générique, mais autant éviter de coller de nouvelles étiquettes à la con. »