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El Dia De Los Muertos

Le photographe Nicolas (a.k.a. Niko) Feuillet expose à Seignosse. Le vernissage était ce vendredi 1er mai, au Surfing. Si vous êtes de passage dans le sud des Landes, n’hésitez pas à vous y rendre:

  • Le Surfing, plage des Estagnots, à Seignosse (juste à la limite d’Hossegor)
  • Et ici sur Facebook

Il y a quelques mois, j’avais été amené à rédiger,  ou plus exactement à « rewriter » (1) un petit texte de présentation du travail de Nicolas Feuillet :

C’est un monde où l’ombre se confond avec la lumière. C’est un temps où les vivants côtoient les défunts. Le photographe Nicolas Feuillet est notre guide pour El Dia De Los Muertos, la fête des morts mexicaine. Quand vient la nuit à Oaxaca, son objectif surprend les fantômes qui hantent les rues. Des êtres effrayants et morbides qui peu à peu deviennent attachants. Leurs expressions se font rêveuses. L’angoisse cède le pas à la nostalgie.

 Petits et grands arborent des costumes de momies ou de squelettes. Les crânes voisinent avec les fleurs. De la nourriture est disposée en offrande sur des tombes éclairées de bougies. La piété côtoie le profane. 

Ce sont des images fortes, baignées de chaleur humaine et de symbolisme mystique. On y voit tout un peuple qui s’applique à se jouer du tabou de la mort.

Pour en savoir plus, voir Nicolas Feuillet sur Tumblr ou sur Pinterest.

N-FEUILLETFACEBOOK

On espère une expo à Bordeaux prochainement. Et perso, j’espère que je pourrai un jour me rendre au Mexique, comme ce mec de la BBC, pour voir de mes propres yeux « el dia de los muertos », c’est un vieux rêve (en attendant je tamponne du Posada).

(1) Il s’agit d’une petite note de présentation qui a été rédigée à plusieurs mains par des amis proches du photographe, que j’ai juste un chouïa orientée plus dans un esprit « communiqué de presse ». Je me souviens juste avoir zappé une mention des supposées origines préhispaniques (« héritage aztèque ») du Dia De Los Muertos, théorie non confirmée par les anthropologues et qui ne m’a jamais trop convaincue. Je suis plutôt du genre à subodorer une approche romantique de l’histoire dans cette croyance à la survivance des cultes indigènes.

Photos : Nicolas Feuillet