Ce jeudi 21 mai, vers 21h30, je serai au cinéma Utopia (Bordeaux) pour présenter le film Death Metal Angola, projeté dans le cadre du festival Musical Ecran programmé par l’association Bordeaux Rock.
C’est un exercice auquel je me suis déjà prêté quelques fois par le passé et c’est toujours le même topo un peu paradoxal : parler d’un film cinq minutes avant sa projection à des gens qui ne l’ont encore jamais vu. La position idéale pour casser tous les effets que le réalisateur s’est bien cassé le cul à mettre en place.
Si on a fait appel à moi pour introduire un film qui s’appelle Death Metal Angola, je suppose que c’est plus en tant que connaisseur du death metal que de l’Angola… Mon pitch ira donc en ce sens. Mais le fait est que le film est plus un film sur l’Angola que sur le death metal.
Je dis cela au cas où des deathmetalheads particulièrement procéduriers voudraient agir comme cette femme dans le Michigan qui avait porté plainte contre un cinéma parce qu’elle été allée voir le film Drive sur la foi de la bande-annonce et qu’elle avait été déçue par le manque de scènes de poursuites de bagnoles.
Je ne veux pas spoiler, mais le film est moins un documentaire musical qu’un documentaire sur la manière dont un processus de résilience peut être mis en place après un épisode traumatique extrême comme l’a été la guerre en Angola, processus dans lequel la musique (en l’espèce des groupes qui jouent du metalcore voire du deathcore et une espèce de crossover/fusion) est un outil comme un autre.
Après la séance, je discuterai au bar avec les cinéphiles venus en nombre. J’espère qu’il n’y aura pas d’angolade.
Obrigado.