Pour le journal Junkpage, j’ai écrit un papier sur la représentation du Concert d’Astrée (direction Emmanuelle Haïm), programmée à l’Auditorium de Bordeaux le mercredi 28 octobre.
Malheureusement, comme cela arrive parfois, l’article n’a pas pu être inséré dans la maquette dans son intégralité.
L’info est juste passée sous forme de brève, en page 4 :
Ci-dessous, le texte intégral :
Sous la direction d’Emmanuelle Haïm, une sélection d’airs de Händel et Purcell invoque monstres, sorcières et magiciens.
BAGUETTE MAGIQUE
Sensualité, précision, puissance. La claveciniste et chef d’orchestre Emmanuelle Haïm attire les éloges. « Impériale », dixit Le Figaro. « La Madame Dynamite du French Baroque », peut-on relever dans sa revue de presse en langue anglaise. Elle est bien sûr, selon l’expression consacrée, demandée par les scènes internationales les plus prestigieuses. Le Concert d’Astrée, l’ensemble qu’elle a créé, se présente comme la réunion autour de sa personne d’« instrumentistes accomplis partageant un tempérament et une vision stylistique à la fois expressive et naturelle ».
Avec comme interprètes Patricia Petibon, soprano, Nahuel di Pierro et Christopher Purves, basses, Emmanuelle Haïm a construit un programme aux airs de grimoire, intitulé Monstres, sorcières et magiciens. Composé d’extraits d’opéras de Händel et Purcell, le répertoire est royal et anglais, et ouvre un imagier fantastique. Ce sont les fées des nuits d’été qui virevoltent, ce sont les esprits qui viennent au secours d’Armide, reine de Damas, c’est Cupidon qui réveille le Génie du Froid pour un Roi Arthur prisonnier de bois enchantés… C’est Polyphème qui menace, cyclope meurtrier. C’est la magicienne Alcina sur son île qui transforme les hommes en bêtes sauvages.
Une excursion dans un labyrinthe de malédictions et de machinations, un monde peut-être imaginaire, mais en tout cas merveilleux et terrible.
Gw.
Le Concert d’Astrée, mercredi 28 octobre, 20h00, Auditorium, Bordeaux
>> informations pratiques en ligne sur le site de l’ONBA
Paysage avec Polyphème (Nicolas Poussin), Musée de l’Ermitage.