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Peter Harper – une guitare ténor, un ukulélé et une voix pour se faire un prénom

Peter Harper en solo sur la côte West

#ukulele #tenorguitar #harper

Oui, c’est le frère de son frère. Je l’ai interviewé pour un ou deux articles, en amont de sa série de concerts en France.

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Peter Harper vit et travaille à Claremont, à l’est de Los Angeles, en Californie.

A Claremont, c’est peu de dire que le clan Harper a la fibre artistique. Peter Harper est donc le frère de Ben, son aîné toujours modeste, en dépit de son auréole de star internationale. Joel, le troisième frère, est poète et écrivain.

Les trois jeunes Harper ont eu pour deuxième maison le Folk Music Center, magasin de musique fondé par les grands-parents maternels à Claremont à la fin des années 50. C’est toujours Ellen, la maman, qui gère le magasin. C’est avec elle que Ben chante sur l’album Childhood Home, et avec qui il partagea quelques moments de scène.

HARPERFM

Pour s’émanciper, Peter Harper a choisi la voie des arts plastiques. Diplômé des Beaux-Arts de l’université de New York, il est devenu sculpteur, se spécialisant dans le bronze.

C’est sur le tard que son instinct créatif s’est reconnecté avec la musique, quand il s’est mis à rejouer du ukulélé puis, sur le conseil d’un des employés du Folk Music Center, de la guitare ténor, instrument à quatre cordes présentant à la fois les qualités de la guitare folk, du ukulélé et du banjo.

C’est sa toute première tournée en Europe, avec uniquement des concerts en France, et essentiellement dans le Sud Ouest et sur la côte. Cela s’explique par les connexions personnelles que Peter Harper entretient avec des amis de la communauté des surfers de la côte basco-landaise .

Toutes les dates de sa tournée en ligne ici : peterharper.net/tour-dates

Il sera en tournée solo, s’accompagnant de ses instruments fétiches : la guitare ténor et le ukulélé.

Voici la news parue dans le numéro de mai de Clubs Et Concerts :

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Collectionneur ? Le PDF de cette page est disponible ici :  page0004

Il y a toute une série de dates. Sur Bordeaux, je vous recommande l’apéroboat du mercredi 25 mai 2016 à l’ I.Boat. J’y passerai quelques disques.


>> événement Facebook ici

L’interview avec Peter Harper est disponible dans le numéro de mai du journal Junkpage :

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Si Junkpage n’est pas dispo près de chez vous, voici un extrait de cet entretien que j’ai eu avec Peter :

Avec une famille propriétaire d’un magasin de musique, as-tu en quelque sorte grandi au milieu de guitares et de banjos ?

J’ai littéralement grandi entouré de musique, d’instruments de musiques et de musiciens de toutes envergures. Chaque journée que j’ai passée, en rentrant de l’école, c’était dans un des meilleurs magasins de musique du monde. J’ai appris à réparer des instruments avant même de savoir en jouer.

C’était comment, de grandir dans la famille Harper ?
Quand j’étais gamin, je me disais que ça devait être comme dans toutes les autres familles. Je pensais qu’après l’école chaque autre petit enfant rentrait dans une sorte de magasin de musique, et vivait en gros la même chose que moi. Devenu adulte, je me suis rendu compte que j’étais loin de la réalité. Dans certaines familles, le grand-père a été médecin, le père est médecin et le fils fait des études de médecine. Dans d’autres familles, ils sont militaires, ou policiers. Dans ma famille, ce qui a été transmis de génération en génération, c’est une profonde passion artistique.

Quelle est ton activité professionnelle actuelle ?
J’enseigne à l’université, et cela fait plus de vingt ans que je sculpte le bronze.


L’état d’esprit créatif est-il le même, qu’ils s’agisse de sculpter ou de composer de la musique ?

Je me considère comme un artiste dans le sens véritable du mot. Je peins, je dessine, je sculpte, j’écris, je chante et je joue de la guitare. Tous ces domaines ne font qu’un pour moi. Je crois en la dimension tactile de la musique. Chaque chanson devrait être sculptée, parole par parole, note par note, instrument par instrument, jusqu’à ce qu’elle révèle son véritable son.

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Le fait que tu sois le frère de Ben Harper doit revenir dans chaque conversation… En tant que chanteur et musicien, comment vis-tu de devoir mener ta vie artistique dans l’ombre de ton aîné ?
Je suis tellement fier de mon frère et de comment il a mené sa vie. C’est vrai, beaucoup de gens me parlent de lui très souvent, ce qui me semble naturel. Mais je ne me sens pas du tout dans son ombre. La seule ombre dont je me soucie, c’est la mienne. On vit dans un monde de compétition : à l’école, au travail. Dans le domaine artistique, toutefois, on n’est pas en compétition avec les autres, mais juste avec soi-même. Je joue ma musique, je crée mon art. La manière dont sont perçues mes chansons ou mes sculptures est au-delà de mon contrôle. C’est pourquoi je ne m’en soucie pas. Les ombres des autres n’affectent pas la lumière de mes journées.

Outre Bordeaux, tu as pas mal de dates programmées sur la côte atlantique, entre Landes et Pays basque. C’est ton plan secret pour aller surfer pendant cette tournée ?
J’adore le surf. C’est une pratique dont certains aspects ne peuvent être compris que quand vient le jour où on vit ces moments. Comme se mettre à l’eau alors que le soleil se lève sur l’océan, prendre une longue déferlante au large et se laisser glisser jusqu’au rivage ou partager une vague avec des dauphins… Je vais avoir un planning serré mais je compte bien me caler une petite session dans l’Atlantique !

www.peterharper.net

www.last3rhinos.com

www.folkmusiccenter.com

SALTLAKECITY

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