« Il y a des qualités vocales qui sont particulières aux hommes et d’autres, particulières aux bêtes. Or, il est effrayant d’entendre l’une quand la source dont elle provient devrait produire l’autre. »
H.P. Lovecraft, L’Appel de Cthulhu
Horrible – In The Abyss
Death metal old school. Démo 5 titres, en provenance d’Olympia, WA, et c’est pas un revival K Records, mon grunge ! Du groove vicieux et maléfique par un mec qui fait ça tout seul, en plus de jouer dans ses deux ou trois autres groupes. Comme une plongée dans les temps tourmentés et chéris du tape trading.
Gorephilia – In The Eye Of Nothing
Allez, on passe à plus moderne (enfin, si on veut, car je suis avant tout fan du feeling early-Morbid Angel) et carrément plus produit en tout cas. A la recherche d’une dose de death metal puissant et classique à m’injecter dans les veines, j’ai jeté mon dévolu sur le dealer Gorephilia, des Finlandais qui ont depuis longtemps embrassé le mode de vie des Américains (le mode de mort, plutôt). Landais ? Finlandais ? Choisis ton camp camarade. CD dispo sur Dark Descent Record, dans le Colorado (Biden 55,2 % / Trump 42,2 %).
Gwar – Scumdogs Of The Universe
Dans la playlist direct pour cause d’anniversaire, et puis, bon, quand même, je dois à Gwar la première syllabe de mon blase !
Trente ans ? J’ai pas vu le temps passer dis donc ! Brûle pour l’éternité glacée, ô torche de Oderus Urungus !
Voici une belle version de « Sick Of You » (de Gwar, hein, pas le morceau des Stooges que Noir Désir ont décalqué pour composer « Tostaky »), au cours de laquelle tout le monde passe au travers du hachoir à viande : fans, merch girl, roadie ! Go Vegan !
Gojira – Inferno
Au début des 00’s, j’avais branché mes voisins de plage Gojira (Ondres), pour bosser sur un cinéconcert : leur musique sur un péplum complètement fou, Maciste Aux Enfers (1925). Ils avaient bossé comme des beaux diables et on avait présenté cette création exclusive à la Rock School Barbey (Bordeaux), pour deux séances archi complètes. Pour Halloween, Gojira ont mis en ligne une version live de l’extrait « Inferno », filmée au Silver Cord Studio (New York). Au plaisir de recroiser ces bons gars un de ces jours !
Iron Maiden – Nights Of The Dead
Cette dernière sélection, c’est Bruce Dikinson qui nous la présente (« Oh oui, là, c’est moi, avec ma cape qui fout les jetons, dans le cimetière »), depuis son bureau à l’aménagement particulièrement sobre (et en plus, ça lui fait une distraction, car, en plein « lockdown », il déprime, d’autant plus que c’est sa femme qui est en charge de sa coupe de cheveux : une catastrophe) :
C’est une captation (t’as capté ?) de la tournée Legacy Of The Beast. Je l’avais vue deux fois : au Hellfest (confiture de figue maison le matin au petit déj, trop bien) et à Madrid au stade de l’Atlètico (“On a chanté les Madrilènes”). Le live est dispo en triple vinyle noir 180 grammes très heavy et même en édition limitée avec des picture discs aux couleurs du drapeau mexicain (autrement dit : nawak) et bien sûr en double CD deluxe format livre et double CD digipack. Crache tes pesos ! Mais pourquoi le Mexique? Pourquoi encore tous ces morceaux en live ? Pourquoi BMG pourquoi ? Beaucoup de questions, mais vous connaissez la chanson : on oublie tout, sous le beau ciel de Mexico.
A + pour la suite. Restez cools.
Gw.
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