Year Of No Light, fondés en 2001 à Bordeaux, ont 20 ans au compteur Geiger.
Pas de gâteau, mais ils proposent d’écouter en avant-première le morceau « Réalgar », annonciateur de leur nouvel album Consolamentum à paraître le 2 juillet 2021 :
Plus psycho, Year Of No Light annonce la sortie d’une boîte intitulée Mnemophobia.

Dans la boîte en bois d’érable commercialisée par Pelagic Records (Allemagne) : la discographie intégrale du groupe, à savoir leurs quatre albums studio, la captation de Vampyr (lire plus bas), l’album live au festival Roadburn et les titres parus sur différents splits compilés sur un nouveau support baptisé Mneme.
Les vinyles seront livrés dans des formats double dits « gatefold » (ou « à deux volets, tabernacle »), agrémentés d’une bande obi, comme au Japon (je me souviens – puisque la thématique paraît être le souvenir, je me permets – que je faisais du ju-jitsu avec un des membres de YONL, et que sur le tatami il ne fallait pas dire « ceinture », mais « obi »).

En bonus pour parfaire l’unboxing : une feutrine pour sa platine, un écusson, un badge en métal, une image sérigraphiée.
Déballé, ça devrait ressembler à ça :

Ça devrait aussi vous coûter dans les 200 €, transport compris depuis Berlin.
Une version CD, plus économique, sera aussi disponible.

Sur la photo ci-dessus : les membres de Year Of No Light, façon gang, avec la présence de Flo (booker), Cyril (son) et Manu (lumières). La plupart savent écrire »doom » avec les doigts, façon gang sign.
Inutile de dire que 20 ans de YONL, ça ne nous rajeunit pas même si, perso, je n’ai absolument pas vu le temps filer.

Photo ci-dessus : vers 2008, à la fin d’un concert/performance de YONL dans l’ambiance arty d’un théâtre à la limite de la banlieue bordelaise. Je me souviens que je m’étais fait engueuler par la meuf qui vendait la soupe chinoise à 2 € parce qu’elle flippait de ne pas récupérer fissa son ardoise.
Un de mes souvenirs les plus marquants, bien entendu, a été la programmation de Year Of No Light dans le cadre des Printemps des ciné-concerts à Bordeaux. Leur travail d’interprétation musicale de la pellicule du film Vampyr de Dreyer avait été unanimement salué. L’ultime captation en public de ce projet a donné lieu à un album publié par le label Music Fear Satan :
Je les avais aussi fait jouer avec Entombed, dans une salle trop grande pour le maigre public metal de l’agglo bordelaise, mais ça avait été classe, quoi que suivi d’un debrief assez désagréable avec l’équipe de la municipalité commanditaire (« pourquoi ne programmez-vous pas plutôt des groupes dans le genre de Sinsemilia ? »).
Gw.
PS : De manière générale, encore + de souvenirs brumeux sur Facebook ou Instagram.